Encyclopédie Atypique Incomplète
Incomplète, car toujours en construction au gré des jours, avec sérieux, curiosité et humour.
Atypique, car toujours dans l'esprit de la connaissance par l'observation et la pratique.
Incomplète, car toujours en construction au gré des jours, avec sérieux, curiosité et humour.
Atypique, car toujours dans l'esprit de la connaissance par l'observation et la pratique.
mardi 11 janvier 2005
Que signifie cette expression fréquemment utilisée et servie à toutes les sauces ?
Comment savoir si mes émotions participent à mon excès de poids ?
Il faut se questionner au moment de manger pour distinguer la vraie faim de la fausse faim.
Quelques exemples :
Que faire si je constate que je mange mes émotions ?
Manger sans avoir faim lorsqu’on vit des émotions est une sorte de mécanisme de défense qu’on a développé pour ne pas y faire face.
Par contre, ce mécanisme n’apporte pas une entière satisfaction : on se sent coupable, on prend du poids et, surtout, on ne répond pas à ses vrais besoins. La meilleure chose qu’on puisse faire lorsqu’une émotion nous habite, c’est de la vivre. Et s’il s’agit d’une situation difficile, mieux vaut essayer d’y trouver des solutions.
Pour revenir aux exemples :
Est-ce qu’un excès de poids signifie qu’on a des problèmes psychologiques ?
Non.
L’excès de poids est le résultat de nombreux facteurs. Pour certaines personnes, l’aspect émotif entre en ligne de compte, mais ce n’est pas le cas pour tout le monde.
Aussi, il est faux de dire que les gens qui ont un excès de poids ont plus de problèmes psychologiques ou sont différents des autres.
Nous avons tous des malaises intérieurs qui s’expriment à travers nos comportements. Pour certains, c’est à travers le comportement alimentaire.
Une invitation au changement
Notre façon de nous alimenter peut nous amener à identifier une difficulté qu’on souhaite régler, par exemple, un manque d’affirmation de soi, une peur ou un problème de communication.
Comme pour tout autre comportement, on peut faire un travail réel sur soi, seul ou avec l’appui de nos proches, s’informer par des lectures ou demander l’aide d’un professionnel qualifié.
Viser d’abord le bien-être
Tenter de modifier des comportements alimentaires qui nous aident à fonctionner malgré des situations difficiles, c’est un peu comme essayer de lâcher ses béquilles lorsqu’on a encore une jambe dans le plâtre.
Il est plus profitable de travailler d’abord à notre bien-être et de s’attaquer ensuite aux changements qu’on peut apporter à notre alimentation.
Alors quel est votre programme pour aujourd’hui ?
D’après une lecture de « Je mange mes émotions » de Diane Côté.