Tout est (presque) toujours à base d’une histoire commerciale...

En 1958, afin de (re)lancer ses affaires commerciales, un chocolatier japonnais débuta au mois de février une campagne publicitaire sur le thème de la Saint Valentin.

Le slogan phare de sa campagne affirmait que le 14 février est « le jour où une femme peut déclarer sa flamme à l’homme qu’elle aime en lui offrant du chocolat » !

Les chocolats en forme de cœur étaient présentés dans un grand magasin de Tokyo et furent, merci le marketing, rapidement vendus.
Devant le succès de l’opération, d’autres chocolatiers l’imitèrent les années suivantes...

Depuis, il est de coutume, le 14 février, que les femmes offrent des chocolats, honmei chokorêto (本命チョコ), à leur amoureux. Une façon bien asiatique de lui dire « je t’aime.. ! ». De la même façon, mais avec moins d’enthousiasme, elles offrent aussi des chocolats, giri chokorêto (義理チョコレート), à leurs collègues ou camarades de classe hommes et à leurs amis masculins pour leur manifester leur affection amicale et/ou sociale.

Et les femmes me direz-vous ?

Et bien, le mois suivant, en mars, la gente masculine honore en retour ces dames à l’occasion du « White Day », howaitodê (ホワイトデー)...

Et c’est encore une histoire bassement commerciale là aussi.
En effet, devant le succès rencontré par l’opération commerciale de la Saint Valentin, un marchand de guimauve eu l’idée de s’en inspirer afin de promouvoir son business. Il inventa dans les années 60 le « White Day ».

Un mois très exactement après la Saint Valentin, les hommes ayant reçu un cadeau de leurs amies et de leur petite amie se doivent de les honorer à leur tour en leur offrant des confiseries, à l’époque de la guimauve, aujourd’hui généralement du chocolat...

Nous reste-t-il quelque chose qui n’a pas encore été récupéré par le marketing commercial ?