Encyclopédie Atypique Incomplète
Incomplète, car toujours en construction au gré des jours, avec sérieux, curiosité et humour.
Atypique, car toujours dans l'esprit de la connaissance par l'observation et la pratique.
Incomplète, car toujours en construction au gré des jours, avec sérieux, curiosité et humour.
Atypique, car toujours dans l'esprit de la connaissance par l'observation et la pratique.
mardi 6 janvier 2009
Que cela soit en gelée, en confiture ou encore en pâte de fruit, le coing vous surprendra avec son goût âpre, acidulé et doux à la fois !
Le coing est le fruit du cognassier.
Piriforme et volumineux, il est cotonneux en surface et, à maturité, est jaune et très odorant.
Il est très riche en pectine.
Tout comme les nèfles, les coings crus ne se consomment qu’après blettissement. On utilise généralement les fruits mûrs pour confectionner des gelées, des confitures, des pâtes de fruits ou des gâteaux.
Les coings pelés peuvent également être rôtis au four.
Enfin, le coing peut être distillé et l’on en obtient ainsi une liqueur.
Dans l’Europe de l’Est le coing est utilisé, presque exclusivement, comme légume, dont on fait une soupe d’hiver.
L’une des variétés les plus appréciés de coing provient de la région de La Canée (parfois « Cydon », « Kydonia ») sur la côte nord-ouest de l’île de Crète.
Le fruit était connu dans la Grèce antique en tant que « μῆλα κυδώνια (Mela Kudonia) », soit « Pomme de Cydon », d’où le nom scientifique du genre, « Cydonia », attribué au cognassier.
Saviez-vous que le terme « marmelade », signifiait à l’origine « confiture de coing » ?
Il dérive du nom portugais de ce fruit « marmelo ».
Selon la tradition locale Maltaise, une cuillère à café de confiture dissoute dans une tasse d’eau bouillante soulage l’inconfort intestinal.
Dans certaines régions d’Afghanistan, les graines de coing sont recueillies et bouillies, puis ingérées pour lutter contre la pneumonie.