Plus on monte les décibels dans les bars, et plus la clientèle boit d’alcool...

C’est en tous cas ce qui ressort d’une étude réalisée par un chercheur français de l’université Bretagne-Sud, et qui sera publiée au mois d’octobre prochain (2008) dans la revue « Alcoholism : Clinical and Experimental Research ».

D’après ces travaux menés par Nicolas Gueguen, une musique forte « stimulerait » la consommation d’alcool, notamment parce qu’elle rend les conversations difficiles.

L’enquête a consisté à comparer la consommation d’alcool dans deux bars, durant trois samedis soirs, en fonction du niveau sonore de la musique.
Quarante hommes âgés de 18 à 25 ans ont été suivis durant l’étude, choisis au hasard.

Les résultats montrent que plus on augmente les décibels de l’ambiance musicale d’un établissement, et plus les clients boivent.
Des études précédentes avaient déjà montré que, dans les restaurants, plus la musique est forte, et plus les consommateurs mangent.

Selon les auteurs de l’étude, deux explications sont envisageables :

  • soit la musique, grâce à son ryhme, « stimule » les consommateurs,
  • soit elle incite à boire en réduisant les possibilités de conversation.

Intéressant, mais on peut introduire une note de subjectivité dans cette étude :

  • soit la musique est tellement mauvaise, que l’on espère y échapper dans l’alcool...
  • soit les compagnons et compagnes de sortie sont si timides et silencieux, que l’on se console en communiquant avec son verre...

Alors, à votre avis ?